Le Dessin, c'est mon dada

Le dessin, voilà quelque chose que j'ai pratiqué depuis ma plus tendre enfance, un peu comme tout le monde d'ailleurs. Contrairement à mes petits camarades, il semblait que j'avais des prédispositions pour mon âge.

Bien sûr, il arrive souvent que les instituteurs se montrent indulgents afin de nous encourager dans une activité et inciter les enfants s'appliquer d'avantages à développer une passion. Quoiqu'il en soit, mes gribouillis semblaient être lisibles à leurs yeux et peut-être même plus représentatifs que ce qu'ils auraient pu dessiner. Tout fier de ces compliments que l'ont m'a fait, c'était sans doute l'événement déclencheur de ce que j'allais aimer pratiquer jusqu'à aujourd'hui.

Pourtant avec le recul, je vois bien que ce que je faisais n'était pas exceptionnel pour mon âge. Très tôt, mes bonhommes étaient faits de têtes rondes sur des corps carrés, les maisons étaient des toits en triangle et des fenêtres avec une croix, rien de bien surprenant. Nous dessinions tous les mêmes visions que l'on avait de la vie. Cet environnement simple, quotidien de moments de famille, de l'école, de villes que l'on retrouvaient dans tous nos livres d'instruction. Point de goûts origninaux, d'univers de science-fiction, c'est pour cela que j'ai dû me démarquer par mes dessins de dinosaures vers mes 5 ans. Et oui car dès la maternelle j'aimais bien lire les livres de la bibliothèque sur ces fameuses créatures de la Préhistoire. Si mon grand frère ne s'était pas interssé aux dinosaures avant moi, je n'aurais peut-être pas pu développer mes capacités à dessiner car c'est bel et bien dans cet univers fantastique que j'ai trouvé mes premières inspirations.

Plus tard, en m'intéressant d'avantage aux bandes-dessinées, j'ai voulu refaire les mêmes personnages qui me plaisaient. C'est alors que j'ai commencé à décalquer, un peu comme au niveau zéro puis après plusieurs essais, je suis passé au recopiage. Dans ces cas-là, on oublie un peu sa vision personnelle et on n'est satisfait du résultat que lorsqu'il ressemble comme deux gouttes d'eau au modèle. C'est quand même un très bon exercice pour améliorer son maniement du crayon. Savoir reproduire tous les style de dessins, c'est s'adapter à ce que l'on voit, à ce que l'image transmet comme impression. C'est sans doute inconsciemment les meilleurs pratiques pour devenir bon dessinateur Regarder et reproduire... Il en a fallu des références avant que je puisse trouver mon propre style.

Depuis les Tortues Ninja sont passés par là, Tintin et pas mal de BD européennes avant que je ne tombe accro pendant une bonne période à Dragonball Z. Je dois dire que j'ai eu du mal à ma détacher de ce sytle manga. Lorsque j'essayais de dessiner d'autres personnages, on retrouvait toujours des traits typiques à DBZ comme les muscles toujours saillants et les fameux plis de leurs pantalons. Je voulais me détacher de ces habitudes, il me fallait encore d'autres inspirations, mes références de livre pour enfant s'arrêtant là.

C'est avec la série des Lanfeust de Troy, que j'ai découvert en 2nde, que j'ai pu concilier BD et Médieval-Fantastic puisqu'en grandissant j'ai bien aimé les jeux de rôles sur Amiga et certains livres "dont vous êtes le héro". Ce graphisme moins manga m'a rapproché des comics et m'a fait découvrir une sorte d'ambiance dans laquelle je pourrais illustrer , avec un peu plus réalisme, cet univers que j'aimais. Plus fidèle aux Dongeons & Dragons que des Final Fantasy, cela collait plus avec les jeux PC de cette époque, même si je commençais peu à peu à apprécier la science-fiction. Je parle bien de science-fiction futuriste et pas de rétro-futurisme comme la plupart des FF. Je ne suis pourtant toujours pas doué pour dessiner des robots ou tout ce qui est mécanique mais le jeu Starcraft m'a vraiment donné l'envie de créer des choses pour ces mondes (puis Gunnm et Ghost in the Shell).




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